Tartelettes aux framboises

tframboisesPour 3 tartelettes, 75g de farine, 30g de sucre, 37g de margarine, du lait d’amandes.
Faire du sable avec la farine, le sucre et la margarine et ajouter du lait jusqu’à l’obtention d’une boule (mixer).
Faire cuire à 210° jusqu’à ce que la pâte commence à dorer, sortir, laisser refroidir.

Faire une crème pâtissière avec 1/4l de lait, 20g de sucre, 15g de farine, 1 œuf : Fouetter l’œuf et le sucre jusqu’à blanchiment puis ajouter la farine et battre vivement. Ajouter le lait bouillant sans cesser de battre et remettre ensuite dans la casserole où on le fait épaissir tout en continuant de battre. Laisser tiédir et garnir les tartelettes refroidies (enlever le dessus où se forme une « peau »).

Garnir des framboises et remettre au frais jusqu’au dessert.
Au moment de servir, saupoudrer de sucre glace avec une petite passoire.
Succès assuré !

Paipet fier

Voici un plat d’hiver, adapté à une activité physique importante du type ski de fond, bûcheronnage, déneigement. Aujourd’hui, 30 avril, nous avons consacré toute la journée au jardinage, notamment la taille des haies, qui en ont pris un sacré coup !
A midi, il faisait 10° seulement, avec un petit vent frais, qui justifiait sans aucun doute le paipet fier.

Plat unique (ne vous cassez pas la tête à trouver une entrée, une salade de cramaillots suffira), il est originaire de la région de Montbéliard, et est très peu adapté aux régimes minceurs.

paipaifier
La photo à elle seule exprime le terme paipet, qui désigne une consistance un peu explosée et sans tenue. « Arrête de faire du paipet avec tes haricots » dit-on à un enfant qui s’amuse à écraser à la fourchette le contenu de son assiette qu’on souhaite le voir manger.
Fier est un adjectif désignant à la perfection le goût caractéristique de la pomme pas mûre volée sur un arbre et dans laquelle on mord à pleines dents : 2 secondes plus tard, une grimace déforme le visage et l’on dit « pouah ! elle est fière ! »

C’était le quart d’heure « Les papous dans la tête », mais je vous confirme l’existence de ces termes et la justesse sémiologique de mes explications.
Et maintenant sans plus attendre, la recette :

Pour 6 personnes environ:

Faire cuire un bon kilo de pommes de terre fermes en robe de chambre* (des amandines par exemple). Les sortir de l’eau, les peler et les couper en rondelles. Ensuite, mettre à cuire deux saucisses de Montbéliard au cumin dans un litre d’eau pendant 15 minutes à partir de l’ébullition. Faire également trois œufs durs.

Pendant que tout ce petit monde cuit, faire blondir un oignon dans 50 grammes de beurre dans une grande casserole (elle devra être capable d’accueillir tous les ingrédients précédents le moment venu). Rajouter deux cuillères à soupe de farine et mélanger pendant une minute. Le moment capital arrive: sortir les saucisses de l’eau et verser l’eau de cuisson des saucisses dans la casserole pour obtenir un roux très clair. La moitié du parfum vient de là. Y ajouter des aromates : une branche de sarriette ou de thym, une feuille de laurier, du poivre, une gousse d’ail et quatre clous de girofle. Laisser cuire un petit moment. Si l’ensemble est liquide, ce n’est pas grave: on va maintenant rajouter les pommes de terre et du sel. Le roux va épaissir en présence des pommes de terre. Laisser mijoter un quart d’heure.

En fin de cuisson, rajouter les saucisses et les œufs coupés en rondelles et, deuxième moitié du parfum, verser deux cuillères à soupe de vinaigre (du bon!) dans le tout. Le paipet est désormais fier! Mélanger un peu le tout et servir immédiatement dans la casserole, c’est meilleur servi brûlant.

C’est un plat très simple à préparer, surtout quand on doit cuisiner pour beaucoup. Les enfants adorent ça en général. Je n’ai en fait encore rencontré personne qui ne trouve pas ça bon. Ça se réchauffe très bien qui plus est. Servi avec une salade de pissenlits, c’est le plat le plus typique du Pays de Montbéliard.

* On dit « en robe des champs » en général, mais soyons indulgents avec les parlers locaux, très locaux

Tarte poireaux-champignons

Continuons donc dans la séries Tartes salées…

tsalee2Aujourd’hui, test de la pâte à l’huile d’olive avec :
140g de farine T70, 40g de farine complète T150, 20g de farine de maïs, sel, 5 cuillères d’huile d’olive, curcuma, et un petit verre d’eau (ajouter à la fin, jusqu’à ce qu’une belle boule se forme dans le mixer).
(Verdict : la pâte est bonne, mais il pourrait y avoir un tout petit peu moins d’huile peut-être. En tout cas, facile à étaler)

Garniture :
Poireaux revenus à l’étouffée (huile d’olive) et champignons de Paris revenus en persillade à part.
Puis 1 œuf battu mélanger à 20cl de crème liquide, sel, poivre, une pointe de curry. On peut ajouter un peu de poudre d’amande, de noisette, des amandes effilées ou des pignons (si on n’a pas de problème de poids).

Mettre le tout sur pâte crue et cuire à 210° jusqu’à une belle couleur dorée.
(sur la photo, on voit un peu de parmesan à la surface)

Tarte courgettes-champignons

Ce soir, j’ai voulu tester une pâte à tarte à la farine de riz, plébiscité par Cléa. Mais ça n’a pas été génial…
J’ai mélanger 125g de farine de riz, 50g de margarine, sel, curcuma pour obtenir un sable, et du lait d’amande jusqu’à ce que la boule se forme dans le mixer.
La pâte était très friable à l’étalage (mais je crois que je le savais ça, c’était normal), mais surtout, après cuisson, c’était une pâte très friable en bouche…

Sinon, la garniture était sympa :
1 oignon et deux courgettes revenues à la poêle avec un peu d’origan.
1 gousse d’ail émincé et une petite boîte de champignons revenues après séparément des courgettes.
J’ai mis les deux sur la pâte crue, puis j’ai ajouté un mélange œuf/lait (battre 2 œufs, verser un verre de lait chaud – lait d’amande aussi, c’est ce qu’il restait- sans cesser de battre vigoureusement, sel, poivre, une pointe de curry).

J’ai cuit jusqu’à une belle tarte dorée. C’était très bon, hormis la pâte décevante (et friable, sableuse dans la bouche).

Si quelqu’un peut me donner une bonne recette de pâte à base de farine de riz, ou m’indiquer où était l’erreur, je suis preneuse.

Limiter au maximum le sucre

Le sucre ajouté arrive très tard dans l’alimentation. A l’origine, les seules sources de sucre sont les fruits et le miel. Aujourd’hui, en France, la moyenne de consommation est de 38kg par an (elle était de 2kg au 19ème siècle). Pensez-vous que le corps humain s’habitue à un changement aussi rapide de l’alimentation ?
Les scientifiques accusent aujourd’hui le sucre d’être responsable de l’augmentation des cas d’obésité et de diabète de type2 (acquis au cours de la vie).

De plus en plus de personnes commencent à soutenir la thèse selon laquelle le sucre est une drogue au même titre que l’alcool ou le tabac. C’est vrai que ça semble exagéré et cependant…

La drogue est définie comme telle pour ses phénomènes provoqués de dépendance et d’accoutumance.
Avec le sucre, l’accoutumance est bien connue, c’est l’hypoglycémie : la sensation de bien-être, de redynamisation, de coup de fouet quand on l’assimile et de baisse de forme 1 à 2h30 plus tard, qui produit à long terme l’hypoglycémie (dont souffrent 90% des obèses) : le besoin impératif de consommer du sucre pour se sentir mieux, et de plus en plus, forcément.
La dépendance, c’est ce qui fait que vous n’arrivez pas à vous en passer. Vous y arrivez ? vous êtes sûrs ?
Bref, les dégâts à court terme sont moins visible, mais à grande échelle, ils commencent à crever les yeux des scientifiques, des médecins, de l’organisation mondiale de la santé.

L’obésité, le diabète, les caries, mais aussi sûrement des troubles de la personnalité : les enfants que l’on nomme hyper-actifs voient la plupart de leurs symptômes largement diminués quand ils arrêtent ou réduisent leur absorption de sucre raffiné et direct (sucreries et sucre). D’autres recherches ont liés des troubles comme la délinquance ou certains schizophrénie à la sur-consommation de sucres raffinés.
Il provoquerait également des carences en nutriments essentiels et un affaiblissement du système immunitaire (angines, rhyno et autres pharyngites à répétition).

On peut être sceptique, et entrer dans le jeu des lobbies sucriers. On peut aussi s’arrêter sur la question, lire ce qui existe et se faire son propre avis, éventuellement tester sur soi-même les effets du sucre ou de la limitation de sa consommation.

Bien entendu, il ne s’agit pas d’éliminer le sucre de notre alimentation, mais d’arrêter la sur-consommation de sucre raffiné (blanc), de sucrerie, de barres chocolatés, et autres « douceurs », mais aussi les sucres cachés dans les plats tous-prêts, les boîtes de conserves, les sauces industrielles. Les légumes, les céréales (pas les chocopops hein, les vraies céréales…), le pain (non blanc) contiennent des sucres essentiels pour notre santé.

Voir les articles de ce site sur le même thème

Liens :
Sanssucre.org, le sucre est un poison qui peut rendre dépendant
Aromalves.com, Le sucre, drogue douce ?

Livres:
Danièle Starenkyi, Le mal du sucre (1990)
William Dufty, Le sucre, cet ami qui vous veut du mal  » (2004)

Les oignons nouveaux, un délice

Les oignons nouveaux, c’est ça. Ce qui pousse dans le jardin au bout de 2 mois après plantation du tout petit bébé oignon. Il arrive sur les marchés en avril et il est délicieux.

Je conseille son utilisation en deux phases : Le bulbe, la partie blanche s’utilise dans les toutes premières salades fraîches du printemps. Son goût est très doux, et peut être testé même par les gens qui ne mangent pas d’oignons crus d’habitude.

La partie verte (les feuilles) s’utilise dans les soupes, bouillons de légumes, ou les poêlées de légumes comme un poireau. Inutile de vous préciser à quel point c’est plein de fibres et bon pour la santé…

Voilà l’été !

Ce n’est pas seulement l’approche de l’été et du maillot de bain qui nous perturbe. Non, ce sont les tonnes de prose journalistique, les photos, les publicités qui prônent le règne de l’anorexie qui nous rendent soudain moches, grosses, hors-du-coup. Alors, au printemps, c’est la panique.

J’inaugure donc ma rubrique Régime minceur, car je pourrais en dire des tonnes sur le sujet, mais des choses qui fonctionnent et que je vous livre gratuitement : L’aide minceur libre et gratuite en open source en quelque sorte.

  • Arrêter tout produit cuisiné ou pré-cuisiné
  • Cuisiner soi-même
  • Avoir des amis et des soutiens dans votre démarche
  • Limiter au maximum le sucre
  • Faire du sport
  • Limiter les laitages
  • Limiter les aliments raffinés
  • Aller chez l’esthéticienne

verdure En gros, et comme vous pourrez le lire dans tous les magazines traitant du sujet, il ne suffit pas de faire un régime, mais de changer de régime, c’est-à-dire changer totalement d’alimentation. D’une part parce que c’est la seule solution qui fonctionne, mais également parce que votre alimentation actuelle n’est pas adaptée (sinon, vous n’auriez pas ce problème de sur-poids ou de ventre gros, mou et flasque….).

Ceci-dit, vous vous trouvez peut-être gros car vous ne ressemblez pas aux affiches, aux pubs de magazine : Là, méfiez-vous, ça ne veut pas dire grand chose, car, que vous ne ressembliez pas à une bimbo retouchée sur Photoshop, ça paraît plutôt normal. Alors, pour être sûr que vous avez du poids à perdre, renseignez-vous sur votre IMC (indice de masse corporelle) et votre IMG (indice de masse grasse) sur Wikipedia, et calculer cela automatiquement ici.
D’un autre côté, même si vous avez un IMC idéal, vous pouvez avoir des habitudes alimentaires minables… Je vous conseille donc tout de même la lecture des prochaines pages.

Dans les jours à venir, je détaillerais donc chaque point noté ci-dessus pour que vous puissiez trouver les éléments essentiels à la réussite de votre régime minceur définitif.
(C’est vendeur ça hein ? ça doit faire remonter mon audience ça ! :-D…)

Repas au bureau

Repas de midi : il faut arrêter de manger dans des p’tits restos de proximité des assiettes de pâtes à 8,5€. C’est un scandale pour le porte-monnaie, ma réputation de gastronome et l’arrivée des tshirts courts et vêtements légers.

lunchboxDonc, le principe est de faire des salades et des lunchs box pour la pause de midi. Ici, 2 salades différentes, séparées par une feuille de salade.

En dessert, une pomme cuite en petits morceaux à la casserole, avec de l’extrait de vanille et un peu de cannelle, saupoudrée de graines de sésame complètes.
(je rappelle que les fruits en fin de repas fermentent dans le ventre, le font gonfler, et ne se digèrent pas facilement -> d’où cuisson des fruits pour les desserts)

Je dédicace cet article à l’Espionne, et je suis prête à faire un concours de meilleure salade du monde, bio, sans additif et light.

Taboulé de chou-fleur

Le taboulé sans semoule, c’est possible et c’est 100% légumes !

Prendre un petit chou-fleur (ou 1/2), le laver et le passer un mixeur pour en faire une semoule.

Cuire des petits pois frais et des haricots plats coupés en tronçons 1,5cm.
Ajouter un concombre, et un oignon rose émincé (ou 2 oignons nouveaux), assaisonner et placer au frais jusqu’à l’heure du repas.

Cette salade verte et blanche est très jolie et se conserve 48h sans problème, n’hésitez pas à en faire un bon saladier !tabouleblcvert

Salade de riz

saladederizVoilà, enfin, le printemps est là, et je n’ai pas mis longtemps à retrouver les bonnes vieilles salades.

Ici, pour le pique-nique de samedi, riz, tomates, concombre, petits pois et haricots plats (frais bien sûr).
La sauce était à base de vinaigre balsamique et huile de noisettes, avec une petite saveur sucrée sympa.

J’avais oublié de rajouter de la ciboulette fraichement ciselée, car même au jardin, les herbes sont de retour !