Fondant au chocolat

Simplissime et hyper bon :

Faire fondre au bain marie 200g de chocolat. Quand il est fondu, ajouter 200g de beurre en morceaux et faire fondre le tout.

A côté, battre 4 œufs entier, 60g de sucre, 80g de farine. Ajouter le chocolat au beurre, mettre dans un moule et cuire 25 min à 180°.
Pour la cuisson, la 1ère fois était insuffisante, pour mon four, c’est optimal à 27 minutes. A tester !

C’est pas hyper light, mais on n’en mange une petite tranche, disons, 1/15ème, soit 16g de beurre par part. Mouais, oubliez….

Soupe au pistou

En fin d’après-midi, j’avais une envie folle de soupe au pistou. Sauf que…. pas de haricots sous la main et les puristes vous diront que la soupe au pistou contient FORCEMENT des haricots. Oui, mais bon. Partons du principe qu’une recette, ça s’adapte au contenu du frigo, à la saison, au porte-monnaie et que même si le souvenir de la soupe au pistou de la tante Emilia comporte des haricots et le couscous de mamie Leïla du potiron, il faut savoir adapter tout ça.

Pour 3 personnes, j’ai fait revenir un oignon émincé avec 3 feuilles de sauge* également émincées.
Après quelques instants, j’ai ajouté 3 tomates en dés et fait revenir 10 min. J’ai ensuite ajouté 1l d’eau (peut-être plus….) et 3 carottes coupées en bâtonnets, ainsi qu’une grosse poignée de sarrasin (toute autre céréale peut faire l’affaire, ça remplace les pâtes). Là, il faut saler et poivrer.
J’ai cuit tout ça 25 min puis ajouté une courgette en bâtonnets et continué la cuisson 10 min, le temps de faire la pommade.

La pommade, c’est l’âme de la soupe au pistou. Il s’agit de basilic, d’huile d’olive et d’ail finement réduits en pommade avec un peu de parmesan. J’ai mis 4 gousses d’ail pressées (je ne regrette pas l’acquisition de mon presse-ail, j’adore ça), 20 feuilles de basilic (j’ai toujours un pot en terre dans la cuisine : il paraît que ça éloigne les mouches, mais surtout, ça monte moins en graine que dans le jardin), de l’huile d’olive (un peu, moins que Maïté en tout cas) et un vieux reste de tomme (car je n’avais pas de parmesan). J’ai tenté de piler ça au mortier, mais ça m’a gonflé et ça a fini au hachoir à main Peugeot (car non contente de rouler en 306, je hache Peugeot).

hachoir-peugeotImage issue du site www.plaque-induction.com

C’est hyper pratique, rapide et facile à laver.

Au moment de servir, on met la pommade (ou pistou) dans les assiettes et un peu de croûtons aillés sur la table.

C’est un plat aux multiples vertus. Il contient des légumes qui doivent être frais. Mais les 2 composants essentielles, ail et basilic, qui ne doivent pas être cuits, mais réservés à part et ajoutés au moment du service dans les assiettes sont des « alicaments » naturels fantastiques. L’ail est formidable, antibiotique naturel, vermifuge puissant, anti-cellulite, et il chouchoute votre système cardio-vasculaire. Mais surtout, il éloigne les sales cons, car il donne une haleine affreuse pour l’entourage qui n’a pas été invité à goutter la soupe. Les jours et lendemains de soupe au pistou, prévenez vos amis et prenez multiples réunions avec des sales cons. J’ai moi-même une liste assez longue qui promet du pistou régulier. basilic_culinotest

Le basilic est un tranquillisant naturel, il aide à la digestion et à lutter contre les maux de gorge. Il est sensé éloigné les mouches (d’où le pot dans la cuisine) et le diable (d’où l’absorption avant réunion avec le roi des sales cons). Mes proches comprendront…

Bref, demain, mes amis, je vais apporter le reste de ma soupe pour midi, alors tenez-vous à distance et souhaitez bon courage à mes collègues pour mes rendez-vous du jour.
ail_oyxter
* Il faut avoir un pot de sauge sur le balcon ou un pied dans le jardin, c’est une plante très vivace, assez chouette et très bonne. Ma tante dit qu’en Italie, on se lavait les dents avec une feuille de sauge frottée sur toutes les dents, et pour avoir essayé, en effet, ça fait un bel effet.

Soupe au pistou

En fin d’après-midi, j’avais une envie folle de soupe au pistou. Sauf que…. pas de haricots sous la main et les puristes vous diront que la soupe au pistou contient FORCEMENT des haricots. Oui, mais bon. Partons du principe qu’une recette, ça s’adapte au contenu du frigo, à la saison, au porte-monnaie et que même si le souvenir de la soupe au pistou de la tante Emilia comporte des haricots et le couscous de mamie Leïla du potiron, il faut savoir adapter tout ça.

Pour 3 personnes, j’ai fait revenir un oignon émincé avec 3 feuilles de sauge* également émincées.
Après quelques instants, j’ai ajouté 3 tomates en dés et fait revenir 10 min. J’ai ensuite ajouté 1l d’eau (peut-être plus….) et 3 carottes coupées en batonnets, ainsi qu’une grosse poignée de sarrasin (toute autre céréale peut faire l’affaire, ça remplace les pâtes). Là, il faut saler et poivrer.
J’ai cuit tout ça 25 min puis ajouté une courgette en batonnets et continué la cuisson 10 min, le temps de faire la pommade.

La pommade, c’est l’âme de la soupe au pistou. Il s’agit de basilic, d’huile d’olive et d’ail finement réduits en pommade avec un peu de parmesan. J’ai mis 4 gousses d’ail pressées (je ne regrette pas l’acquisition de mon presse-ail, j’adore ça), 20 feuilles de basilic (j’ai toujours un pot en terre dans la cuisine : il paraît que ça éloigne les mouches, mais surtout, ça monte moins en graine que dans le jardin), de l’huile d’olive (un peu, moins que Maïté en tout cas) et un vieux reste de tomme (car je n’avais pas de parmesan). J’ai tenté de piler ça au mortier, mais ça m’a gonflé et ça a fini au hachoir à main Peugeot (car non contente de rouler en 306, je hache Peugeot).

Ce midi, c’est crêperie

Quand midi arrive, au travail, on se demande parfois où l’on va aller manger. Il y a une époque où on allait fréquemment à la crêperie. C’était avant, quand les crêpes étaient mangeables, maintenant, elles ont un vieux goût de graillon indigeste et nous n’y allons plus. Alors, à midi, je me suis dit « pourquoi pas à la maison aussi, pour le repas des petites pestes ? »

J’ai choisi de faire avec les fonds de frigo, l’objectif était surtout là : ne pas retourner faire de courses, ne pas reprendre la voiture. Ainsi, j’avais au menu, crêpes pommes de terre/Comté/Cancoillotte et crêpe au sucre ou à la confiture pour le dessert. Pour la bonne conscience et l’assurance d’être quand même une bonne mère, des betteraves rouges en dés, des radis émincés et des tomates en dés…

Crêpe de Montbéliard et ses petites crudités

10h30 : découpage des différents légumes pour les crudités (encore que si on réfléchit bien, la betterave n’est pas exactement une crudité…)
10h45 : Cuisson de 2 grosses pommes de terre
11h00 : réalisation de la pâte à crêpe à base de lait tiède (évite le temps de pause). C’est la recette de base, vous pouvez en faire plus, mettre une autre farine, mettre plus ou moins de farine pour une crêpe plus ou moins épaisse.
11h15 : sortie de l’eau des pommes de terre et départ vers l’école

11h37 : retour de l’école, ça s’affole, ça a faim… ça voit les betteraves « J’AIME PAS LES BETTERAAAAAVES !!!!!! »
11h38 : on respire et on épluche les patates.
11h39 : on met à contribution un individu de moins de 7 ans pour sortir le Comté et la Cancoillotte du frigo « JE VEUX DU JAMBON DANS LA CRÊPE !!!!! » »
11h45 : après l’explication du fait de l’absence de jambon, on lance la première crêpe, en disposant les crudités dans les assiettes et en envoyant les individus de moins de 7 ans se laver les mains.
11h46 : Disposer quelques rondelles de patates dans la crêpe dès son retournement, ainsi que de la Cancoillotte et des lamelles de Comté (ou du Comté râpé). Fermer la crêpe selon les instructions précises des individus de moins de 7 ans (vues au Croisic cet été pendant les vacances avec papa….)
11h48 : enchaîner sur les autres crêpes pendant que les 1ères refroidissent un peu dans les assiettes : la cancoillotte chaude, c’est chaud et mes pestes ne mangent que tiédasse…

Crêpes salées terminées et englouties (plus ou moins), vous pouvez enchaîner sur les crêpes sucrées. Ici, n°1 n’a pas voulu de dessert et n°2 a pris un kiwi, comme quoi, elles n’abusent pas des bonnes choses, enfin, moins que leur mère ;-)

Crêpes à l’abricot compotée et menthe fraîche
Mettre une noisette de beurre au fond d’une petite casserole et coupé en morceau 3 abricots (par personne). Saupoudrer de sucre (selon l’acidité des abricots) et laisser réduire. Faire la crêpe et au moins où on la retourne, étaler la compote d’abricot avec de la menthe émincée. Fermer et déguster en écoutant le jeu des milles euros, pendant que les monstres sont en train de s’étriper dans leur chambre.