Flammevegkueche

S’il y a un truc que je déteste, ce sont les lardons vendus tels quels. Je trouve que ça a une odeur affreuse à la cuisson à tel point que je me demande toujours comment s’est fait. Parfois, j’achète une tranche de lard chez le boucher, mais une vraie tranche, celle qui a encore des poils accrochés à la couenne, comme pour nous rappeler que c’était un vrai cochon et que personne ne l’a épilé avant le funeste sort.

semelleAujourd’hui, pas de lardons, mais j’ai envie d’accompagner mon taboulé d’un truc qui sente bon. J’avais un pain en train de lever dans la machine à pain et au moment de le faire cuire, j’ai prélevé un morceau que j’ai étendu et laissé dans un coin de la cuisine, en attendant le moment du repas.
Il me restait du taboulé un demi-oignon, que j’ai haché et fait revenir un peu au beurre pour le précuire.

avecoreilles15 min avant de manger, je tartine la pâte à pain étalée de crème fraîche (épaisse et pas light hein !), j’ajoute les oignons, sel, poivre, et hop. Ou devrais-je dire « yop là ».
Cuisson : 240°, 10 à 15 min

Pour prévenir toute attaque de nos « amis » ou lecteurs alsaciens, ceci n’est pas du tout la recette de la Flammekueche, nan, pas du tout ! Qu’allez-vous imaginer…
C’est ma flammevegkueche et j’ai le droit :-p.

Par égard pour son œuvre amateur, je tairais ici le nom de celui qui a fait ce soir ces photos minables…
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’était bon.

Sauf que les filles ont dit « j’ai goûté, j’aimais pas ! » Sans déc ! ça nous change ! La plus petite a tenté de plonger dedans : encore raté…

wouhaou

Yaourts au carambar, yaourts aux bruns

En me baladant sur la blogosphère cuisine, je suis tombée sur le site Fofilcuisine qui m’a tout d’abord fait renoncé à me lancer dans les macarons. Après le pain, les macarons sont un de mes fantasmes. Faire sortir de mes mains et de mon four des macarons parfaits, j’en rêve. Mais le rêve peut se révéler inaccessible. Quand je vois que la température des mélanges est à 5° près, mouais… j’hésite quand même. Je m’énerve vite en cuisine quand ça rate. Et en ce moment, je m’énerve, globalement, je suis vénère… surtout au travail….

Et puis je suis tombée sur les yaourts du même site et notamment les yaourts au carambar ou ceux aux Petits Bruns. Hummmmm, ça m’a bien tenté et j’ai couru acheté les ingrédients nécessaires. Bien sûr, tout le monde à la maison a cru que j’avais perdu la raison… « Tu as acheté des carambars ????? » Question éberluée à la mère qui ne nourrit sa tribu que de légumes bios. Ensuite, un paquet entier de Bruns a été éliminé en 10 min avec le café.  J’ai dû menacer pour me garder de quoi tenter les yaourts convoités.

Il y a une semaine, j’ai tenté les premiers. Comme il me paraissait un peu osé de mettre 16 carambars pour 8 yaourts (sans compter le sucre !!!), j’ai mis seulement 12 carambars et pas de sucre en plus.
Dégustation…. Les 2 filles : « heu… nan, j’aime pas« , de toute façon, elles n’aiment rien sauf les fruits donc pas de panique. L’homme de la maison : « mouais… ben tu aurais dû suivre la recette, ça n’a pas beaucoup de goût là…  »
J’ai mangé mes yaourts.

Hier, je me suis lancé dans les yaourts aux Petits bruns, toute contente de cette nouvelle expérience. J’ai mis un paquet entier comme conseillé dans la recette (et lourdement suggéré par l’homme de maison) et le sucre en plus. Bref, un véritable sacrilège pour quelqu’un comme moi qui modère sa consommation de sucres.
Dégustation…. Les 2 filles : ah ben non, elles ne sont pas là ce soir… de toute façon, je connais déjà la réponse, ça ne m’intéresse pas. L’homme de la maison : « mouais…. tu ne voudrais pas plutôt te concentrer sur les yaourts nature ? »
C’est pas grave, allez, je vais les manger mes yaourts, moi j’aime bien.

Bande d’ingrats ! Demain, une soupe aux cailloux, du pain sec et des yaourts natures…. périmés !

Ps : je ne vous mets pas de photos hein, c’est un peu naze deux photos de yaourts beiges….

Tarte au chocolat très chocolat

J’avoue directement, je tiens d’Elle cette recette à réserver aux fanatiques du chocolat. Je ne l’ai pas inventée, mais ceci dit, j’apporte ici le témoignage de mon essai personnel de cette fantastique tarte et de mes petites adaptations personnelles.Pour commencer, faire une pâte à tarte de mamie (ou l’acheter, selon le temps et les compétences dont vous disposez). Ma grand-mère n’aurait jamais accepté que j’achète une pâte à tarte, allons-allons, ce n’est quand même pas difficile de mélanger 200g de farine, 100g de beurre et 50cl d’eau (et une pincée de sel), hein ! Si c’est difficile ?! Faut pas abuser quand même !
Pour les cinglées du régime, vous pouvez opter pour la pâte légère minute, mais là aussi, c’est abuser, car la partie chocolat est elle-même tellement calorique que ça ne changera pas grand chose. En plus, cette pâte donne un résultat feuilleté. En réalité, je pense qu’une pâte sablée serait encore le mieux avec :
250g de farine
125g de beurre
75g de sucre
1 œuf et une pincée de sel
Mixer le tout, laisser reposer une heure et étaler. Cette pâte s’étale moins bien que les 2 autres précédemment citées, mais on peut mettre des raponces* s’il y a des trous, ça se soudera sans problème à la cuisson.

tartochoco

Cette pâte se cuit à blanc durant 15 à 20 min (à 180°), en la piquant ou en plaçant des haricots secs pour éviter qu’elle cloque. Laisser refroidir.

Pendant ce temps, passons à la partie chocolat du travail.
Faire bouillir 20cl de crème liquide et 10cl de lait avec 50g de sucre, avec une cuillère de thé (Earl grey ou yogi tea choco aux épices, miam).. Arrêter et enlever du feu. Filtrer le thé après 2 min.
Casser en morceau 200g de chocolat (j’ai pris du noir, mais ça doit aussi se faire avec du chocolat au lait pour les hérétiques…). Mélanger, mélanger, mélanger, jusqu’à ce que le chocolat fonde et que le mélange soit lisse. Laisser tiédir 10 min.
Battre un œuf dans le mélange chocolat puis verser sur le fond de pâte.

Repasser au four à 150° durant 20 min.
Laisser tiédir à l’abri des regards, des mouches, des chats et des doigts des enfants.

C’est un dessert « lourd » à éviter après une raclette, mais bien après un repas léger ou au goûter.
* Pour les non franc-comtois, une raponce est un petit morceau rapporté pour combler un trou, dans un vêtement par exemple