Yaourts maison

Depuis un moment, ça me tentait… Après la machine à pain, la sorbetière, il me fallait la yaourtière pour faire mes propres yaourts. C’est hyper facile et très bon. J’ai trouvé l’objet sur Ebay, une sorbetière Seb des années 70.

A faire le soir pour laisser prendre toute la nuit :
Mélanger un yaourt nature (bio, ben oui, quitte à faire) avec 1l de lait (bio, of course !) entier et verser dans les pots. Mettre les pots dans la yaourtière, brancher, allumer et laisser prendre.
Le matin, fermer les pots, mettre au réfrigérateur mini 1 à 3 heures pour qu’ils soient bien-bien pris.
Faut bien admettre que ce n’est pas compliqué hein !
Faire ça avant la nuit permet que la yaourtière ne soit pas dérangée, ni bousculée, ne reçoivent pas de vibrations ou autres perturbations (machine à pain proche, mixeur, etc) : ça empêche que les yaourts prennent bien.

Désormais donc, 8 yaourts me coûtent 1 yaourt + 1 litre de lait, une façon de lutter contre les augmentation des produits de supermarché, qui compensent la flambée des prix de matières premières. Une autre façon aussi de manger mieux.

Sans compter que à partir de cette base, on peut faire des tonnes de choses plus originales, yaourts au citron, à la confiture, à la vanille, etc-etc…

Velouté de carottes pour les enfants

Comme promis, voici une version pour enfants du velouté de carottes, car les miennes notamment n’apprécient pas encore tout à fait le goût des épices :

Faire revenir un oignon dans la matière grasse avec 8 carottes de bonne taille coupées en fines rondelles (3 mm pour les perfectionnistes). Laisser ainsi 10 bonnes minutes avec un couvercle, ça ne colle pas les carottes rendent de l’eau.
Couvrir d’eau largement, saler et couvrir pendant 45 min de cuisson. Ajouter alors 2 courgettes moyennes en cubes et continuer la cuisson 20 min. Mixer et servir.

On peut ajouter du lait pour tiédir, de la crème pour augmenter le taux de matière grasse, des croûtons pour un repas complet (enfin, moi ça me fait un repas complet), et du curry par dessus pour les adultes quand même qui aiment bien les épices.
La cuisson est un peu longue, mais les carottes cuisent longtemps. Pendant ce temps, vous pouvez faire d’autres choses, hein ;-)

Gâteau au yaourt

La recette de base, dont je dois faire 3 exemplaires en 2 jours n’apparaît même pas dans mes listes !!!!
Réparons cet oubli.

Contrairement aux recettes habituelles, je ne mets pas d’huile, car de tous temps, cela m’a dégoûté de verser 1/2 voir 3/4 de pot de yaourt rempli d’huile dans une recette. En même temps, si vous pensez à ce qu’il y a dans un pot de Nutella… Plus de 13% d’huile, imaginez ce que ça fait dans un pot de 200g?… Vous aimez manger d’huile à la cuillère ? Moi, moyen… Mais alors me direz-vous, le gâteau va être bien sec et sans saveur ! Et c’est là votre erreur car je compense en mettant 2 yaourts au lieu d’un !

C’est parti :
Mélanger 2 yaourts et 3 œufs dans un saladier. Laver un pot de yaourt. Il sert de mesure pour la farine et le sucre. Ajouter donc 2 pots de sucre, 3 pots de farine, 1 sachet de levure (ajouter donc la farine et la levure en les passant au tamis, ça fera moins de grumeaux) et une goutte d’essence naturelle de vanille (ou un zeste de citron BIO, ou une cuillère d’eau de fleur d’oranger, ou quelques cuillères de chocolat en poudre, enfin bref, un parfum !).
Mélanger-mélanger pour obtenir un appareil bien lisse et enfourner dans un plat beurré-fariné, à moins que vous n’utilisiez un moule silicone(1). Cuire à 180° jusqu’à une belle couleur dorée. Piquer au couteau pour estimer le degré de cuisson. Remettre éventuellement quelques minutes si le couteau ressort avec de la pâte.
Décorer (2).

(1) J’utilise les moules en silicone très rarement, bien qu’il y en ait pas mal dans mes placards. J’ai fait une fois du pain avec le moule à cake et je me suis rendue compte que le lendemain, le pain avait vraiment un goût de silicone. Cela voudrait donc dire que des petites molécules se détachent du plat pour se coller au gâteau et donner du goût aux préparations les plus fades. Si c’est pour manger du silicone, là, je dis stop !

(2) Tout l’intérêt du gâteau au yaourt est qu’il peut être customisé à mort. C’est une base très bonne, que l’on peut agrémenter comme on le veut, glaçage, chocolat fondu, une couche de confiture au milieu en le coupant dans la hauteur, etc, etc… On peut même utiliser des yaourts aromatisés ou ajouter des ingrédients dans la préparation (pommes, noix, pépites de chocolat, colorant alimentaire, etc-etc.)

Velouté de carottes pour les grands

Voici 15 jours que la météo annonce le retour de la pluie et du froid. Il fait 22° et pas mal de soleil entrecoupé de nuages. Bref, la météo au niveau de l’astrologie, comme d’habitude. Mais….

Le frigo est rempli de carottes, notamment grâce à la cagette de légumes bio qui arrive chaque vendredi. Ordre de l’homme de maison : « il faut cuisiner les carottes avant que tout ne soit fichu ». L’homme de maison n’a pas personnellement l’inspiration ou le temps pour gérer les carottes.

J’ai pris une dizaine de carottes de taille moyenne, épluchées et coupées en rondelles assez fines (sinon, la cuisson est trop longue). J’ai haché un oignon, mis à revenir dans la matière grasse, ajouté les rondelles de carottes et laissés revenir une dizaine de minute.
Ensuite, j’ai ajouté 750ml de bouillon de légumes (avec un bouillon-cube bio). Là, il ne semble pas prudent de re’saler, car le bouillon est déjà présalé. Ceci dit, il faut goûter la soupe sur la fin pour vérifier que le dit-bouillon suffisait…
Ensuite, j’ai couvert et laissé cuire 1h ou 1h15, je ne sais plus très bien. Les carottes doivent être tendres pour être mixées. Si en cours de cuisson, le volume d’eau baisse trop, rajouter un peu d’eau, ou de bouillon s’il y en traine encore dans un coin…

Enfiler le tablier car le mixage provoque des giclures à 73%, d’où risque de crépir les fringues (hein mon amour…). Mixer !
Rajouter 15cl de lait d’avoine (remplace avantageusement la crème fraiche, notamment ici), saupoudrer de cumin et de persil haché (si vous avez du persil, moi, j’en n’avais plus…). Vous pouvez remplacer le lait d’avoine par de la crème sans problème.

Remuer un peu, remixer un peu pour vérifier qu’il ne reste pas de morceaux de carottes. Cela donne un velouté délicieux, raffiné, apprécié par les adultes, mais pour lequel certains enfants peuvent restés bloqués sur le goût du cumin ou les minuscules morceaux de persil. Les enfants sont parfois assez stupides. Pas de panique, demain, la recette du velouté de carottes pour les gosses !

Confiture gelée de groseilles

La saison des groseilles est sur sa fin, mais s’il vous en reste, voici une recette simple et délicieuse.

Prenez vos groseilles (avec les petits morceaux de feuilles et de tiges qui subsistent forcément) et lavez les. Mettez les dans une grande casserole avec un verre d’eau et faire chauffer en écrasant les baies avec une cuillère en bois. Quand elles ont bien éclaté, retirer la casserole du feu.

Mettre les groseilles avec une louche dans un moulin à purée et presser : les déchets restent sur la grille (feuilles, peau, pépins, tiges).
Peser le jus obtenu et ajouter le sucre (750g pour 1kg de jus). Faire bouillir en remuant jusqu’à ce que la mousse en surface disparaisse. La confiture durcit ensuite même si elle semble très liquide. Pour être sûr, on peut en prendre un peu dans une petite assiette et laisser refroidir.

Verser dans des pots très bien lavés et fermer tout de suite.

Vrais bretzels

Me voici de retour avec une recette testée et retestée cet été pour les apéros : même les alsaciens les plébiscitent et j’en suis très fière : Mes bretzels !

C’est au forum Supertoinette que je dois tout, car c’est là que je retrouve les mapeurs(euses) ayant la même MAP que moi, et j’y ai trouvé cette recette :

Dans la MAP (Home bread M.), mettre 150 d’eau, 150g de lait puis 6g de sel (1,5 cuillère à café). Ajouter 500g de farine T80 (farine de blé bise), 30g de margarine ou beurre fondu puis 11g de levure à pain (ou levain fermentescible). Lancer le programme pétrissage (aussi appelé 12) (ça marche aussi avec les mains) et laisser monter dans la map ou un grand plat couvert d’un linge humide jusqu’à ce que la pâte ait doublé de volume.

Mettre en forme les bretzles. On peut en faire environ 12. Prendre une petite poignée de pâte dans la main et le rouler en un fin boudin de 45cm de long environ. Croiser 2 fois les deux extrémités et remonter le bout au centre de la boucle : ça forme un bretzle !

Pochage : le démarrage de la cuisson est un pochage à l’eau bouillante. En période de canicule, c’est héroïque. Sinon, ça réchauffe. Mettre un litre d’eau à chauffer avec 1 cuillère à soupe de gros sel et 2 cuillères à soupe de bicarbonate. Quand l’eau bout, plonger le 1er bretzle puis le sortir quand il remonte à la surface. Faire ainsi pour chaque breztle.
Laisser reposer et monter entre 30 min et 1 heure.

Battre 2 jaunes d’œuf et passer les bretzles au jaune d’œuf avec un pinceau (réservé pour la cuisine), puis saupoudrer de gros sel (et éventuellement de carvi, ça ressemble au cumin et c’est délicieux).
Cuire th9, 275° durant 15 minutes (surveiller !).

Pendant ce temps là, dans la douceur du soir, le soleil descend, les oiseaux chantonnent. L’homme est allé chercher des bières bien fraîches et a sorti les verres. La terrasse est tranquille, les amis sont joyeux. Si je ne risquais pas de vous rendre jaloux, tous les ingrédients du bonheur sont là.
Cependant, manger des bretzles trop chauds donne rapidement mal au ventre. La bière les fait gonfler et votre repas s’arrête en général là.

Clafoutis de Vincent

Battre 3 œufs et 60g de sucre, puis ajouter 120g de farine tamisée. Rebattre.
Ajouter 30g de beurre fondu. C’est facultatif, mais essentiel pour que ça soit trop bon !
En continuant à mélanger, verser progressivement 2dl de lait froid.
Verser sur les fruits et cuire 30 min à 200°.

Fruits : 500g de cerises noires (avec les noyaux, ça donne plus de goût et ça fait durer plus longtemps la dégustation), 500g de mirabelles, 500g d’abricots saupoudrés de sucre vanillé, 350g de poires mûres en dès, 400g de framboises….

Fondant au chocolat

Simplissime et hyper bon :

Faire fondre au bain marie 200g de chocolat. Quand il est fondu, ajouter 200g de beurre en morceaux et faire fondre le tout.

A côté, battre 4 œufs entier, 60g de sucre, 80g de farine. Ajouter le chocolat au beurre, mettre dans un moule et cuire 25 min à 180°.
Pour la cuisson, la 1ère fois était insuffisante, pour mon four, c’est optimal à 27 minutes. A tester !

C’est pas hyper light, mais on n’en mange une petite tranche, disons, 1/15ème, soit 16g de beurre par part. Mouais, oubliez….

Soupe au pistou

En fin d’après-midi, j’avais une envie folle de soupe au pistou. Sauf que…. pas de haricots sous la main et les puristes vous diront que la soupe au pistou contient FORCEMENT des haricots. Oui, mais bon. Partons du principe qu’une recette, ça s’adapte au contenu du frigo, à la saison, au porte-monnaie et que même si le souvenir de la soupe au pistou de la tante Emilia comporte des haricots et le couscous de mamie Leïla du potiron, il faut savoir adapter tout ça.

Pour 3 personnes, j’ai fait revenir un oignon émincé avec 3 feuilles de sauge* également émincées.
Après quelques instants, j’ai ajouté 3 tomates en dés et fait revenir 10 min. J’ai ensuite ajouté 1l d’eau (peut-être plus….) et 3 carottes coupées en bâtonnets, ainsi qu’une grosse poignée de sarrasin (toute autre céréale peut faire l’affaire, ça remplace les pâtes). Là, il faut saler et poivrer.
J’ai cuit tout ça 25 min puis ajouté une courgette en bâtonnets et continué la cuisson 10 min, le temps de faire la pommade.

La pommade, c’est l’âme de la soupe au pistou. Il s’agit de basilic, d’huile d’olive et d’ail finement réduits en pommade avec un peu de parmesan. J’ai mis 4 gousses d’ail pressées (je ne regrette pas l’acquisition de mon presse-ail, j’adore ça), 20 feuilles de basilic (j’ai toujours un pot en terre dans la cuisine : il paraît que ça éloigne les mouches, mais surtout, ça monte moins en graine que dans le jardin), de l’huile d’olive (un peu, moins que Maïté en tout cas) et un vieux reste de tomme (car je n’avais pas de parmesan). J’ai tenté de piler ça au mortier, mais ça m’a gonflé et ça a fini au hachoir à main Peugeot (car non contente de rouler en 306, je hache Peugeot).

hachoir-peugeotImage issue du site www.plaque-induction.com

C’est hyper pratique, rapide et facile à laver.

Au moment de servir, on met la pommade (ou pistou) dans les assiettes et un peu de croûtons aillés sur la table.

C’est un plat aux multiples vertus. Il contient des légumes qui doivent être frais. Mais les 2 composants essentielles, ail et basilic, qui ne doivent pas être cuits, mais réservés à part et ajoutés au moment du service dans les assiettes sont des « alicaments » naturels fantastiques. L’ail est formidable, antibiotique naturel, vermifuge puissant, anti-cellulite, et il chouchoute votre système cardio-vasculaire. Mais surtout, il éloigne les sales cons, car il donne une haleine affreuse pour l’entourage qui n’a pas été invité à goutter la soupe. Les jours et lendemains de soupe au pistou, prévenez vos amis et prenez multiples réunions avec des sales cons. J’ai moi-même une liste assez longue qui promet du pistou régulier. basilic_culinotest

Le basilic est un tranquillisant naturel, il aide à la digestion et à lutter contre les maux de gorge. Il est sensé éloigné les mouches (d’où le pot dans la cuisine) et le diable (d’où l’absorption avant réunion avec le roi des sales cons). Mes proches comprendront…

Bref, demain, mes amis, je vais apporter le reste de ma soupe pour midi, alors tenez-vous à distance et souhaitez bon courage à mes collègues pour mes rendez-vous du jour.
ail_oyxter
* Il faut avoir un pot de sauge sur le balcon ou un pied dans le jardin, c’est une plante très vivace, assez chouette et très bonne. Ma tante dit qu’en Italie, on se lavait les dents avec une feuille de sauge frottée sur toutes les dents, et pour avoir essayé, en effet, ça fait un bel effet.

Soupe au pistou

En fin d’après-midi, j’avais une envie folle de soupe au pistou. Sauf que…. pas de haricots sous la main et les puristes vous diront que la soupe au pistou contient FORCEMENT des haricots. Oui, mais bon. Partons du principe qu’une recette, ça s’adapte au contenu du frigo, à la saison, au porte-monnaie et que même si le souvenir de la soupe au pistou de la tante Emilia comporte des haricots et le couscous de mamie Leïla du potiron, il faut savoir adapter tout ça.

Pour 3 personnes, j’ai fait revenir un oignon émincé avec 3 feuilles de sauge* également émincées.
Après quelques instants, j’ai ajouté 3 tomates en dés et fait revenir 10 min. J’ai ensuite ajouté 1l d’eau (peut-être plus….) et 3 carottes coupées en batonnets, ainsi qu’une grosse poignée de sarrasin (toute autre céréale peut faire l’affaire, ça remplace les pâtes). Là, il faut saler et poivrer.
J’ai cuit tout ça 25 min puis ajouté une courgette en batonnets et continué la cuisson 10 min, le temps de faire la pommade.

La pommade, c’est l’âme de la soupe au pistou. Il s’agit de basilic, d’huile d’olive et d’ail finement réduits en pommade avec un peu de parmesan. J’ai mis 4 gousses d’ail pressées (je ne regrette pas l’acquisition de mon presse-ail, j’adore ça), 20 feuilles de basilic (j’ai toujours un pot en terre dans la cuisine : il paraît que ça éloigne les mouches, mais surtout, ça monte moins en graine que dans le jardin), de l’huile d’olive (un peu, moins que Maïté en tout cas) et un vieux reste de tomme (car je n’avais pas de parmesan). J’ai tenté de piler ça au mortier, mais ça m’a gonflé et ça a fini au hachoir à main Peugeot (car non contente de rouler en 306, je hache Peugeot).