En fin d’après-midi, j’avais une envie folle de soupe au pistou. Sauf que…. pas de haricots sous la main et les puristes vous diront que la soupe au pistou contient FORCEMENT des haricots. Oui, mais bon. Partons du principe qu’une recette, ça s’adapte au contenu du frigo, à la saison, au porte-monnaie et que même si le souvenir de la soupe au pistou de la tante Emilia comporte des haricots et le couscous de mamie Leïla du potiron, il faut savoir adapter tout ça.
Pour 3 personnes, j’ai fait revenir un oignon émincé avec 3 feuilles de sauge* également émincées.
Après quelques instants, j’ai ajouté 3 tomates en dés et fait revenir 10 min. J’ai ensuite ajouté 1l d’eau (peut-être plus….) et 3 carottes coupées en batonnets, ainsi qu’une grosse poignée de sarrasin (toute autre céréale peut faire l’affaire, ça remplace les pâtes). Là, il faut saler et poivrer.
J’ai cuit tout ça 25 min puis ajouté une courgette en batonnets et continué la cuisson 10 min, le temps de faire la pommade.
La pommade, c’est l’âme de la soupe au pistou. Il s’agit de basilic, d’huile d’olive et d’ail finement réduits en pommade avec un peu de parmesan. J’ai mis 4 gousses d’ail pressées (je ne regrette pas l’acquisition de mon presse-ail, j’adore ça), 20 feuilles de basilic (j’ai toujours un pot en terre dans la cuisine : il paraît que ça éloigne les mouches, mais surtout, ça monte moins en graine que dans le jardin), de l’huile d’olive (un peu, moins que Maïté en tout cas) et un vieux reste de tomme (car je n’avais pas de parmesan). J’ai tenté de piler ça au mortier, mais ça m’a gonflé et ça a fini au hachoir à main Peugeot (car non contente de rouler en 306, je hache Peugeot).