Des pommes, des pommes et encore des pommes cet automne. Encore une sacrée année de pommes. Pour renouveler un peu les desserts, voici le hit 2011 chez nous. Simple, vraiment trop trop bon. Sur le principe des pommes au four, mais en plus simple à manger : Couper des pommes en gros morceaux jusqu’à remplir un plat à gratin. Verser de la crème liquide (20cl ou plus selon la taille du plat) mélangée avec du sucre (roux j’aime mieux) et une pincée de cannelle. Mettre au four à 220° le temps que ça dore. Laisser tiédir 30 min. Noter bien que si vous n’avez pas de crème liquide sous la main, vous prenez de la crème en pot, vous ajoutez une goutte de lait jusqu’à obtenir la consistance de la crème liquide.
Auteur : aberthet
Lena a 11 ans
et elle veut une vraie réception de l’ambassadeur pour fêter ça. Mais bon, pas de Ferrero hein !
Bretzles, gougères, légumes crus et sauces dips, yakitori, saucisses cocktail (au bon goût de reviens-y) et un fondant au chocolat.
Ben voilà. Heureusement que je suis femme au foyer et que je n’ai que ça à faire hein !
L’apéro light avec les dips
Les apéros, c’est bien. On est cool, détendus et on met des miettes partout. Tout le monde se sert à boire et va chercher des cakes, des chips, du saucisson à la cuisine s’il en manque au salon. Au bout d’une heure, on est tous morts de rire et un peu ronds. On a pris 10 kg chacun. Parce que la nourriture de l’apéritif est traître et grasse. La parade, c’est le dip.
Le dip consiste à manger des légumes crus, émincés en levant le petit doigt et en déculpabilisant tranquillou.To dip en anglais, remenber ? tremper, plonger… car les légumes peuvent être trempées dans différentes petites sauces de folie toutes en couleur.
Les légumes que j’utilise :
– tomates cerises
– carottes émincées
– concombres émincés
– fleurs de chou-fleur
– radis
– crevettes
– champignons
(attention, un intrus c’est glissé dans cette liste)
Les sauces que je fais ne sont ni « régime » ni « junk food », donc ni fromage blanc 0% ni crème fraîche, mais fromage blanc 40%. C’est un très bon compromis qui donne une sauce bien assez goûteuse et consistante.
– sauce curry : fromage blanc (FB) + curry + sel + poivre
– sauce cocktail : FB + ketchup
– sauce rose : mixer une petite betterave cuite + FB + sel et poivre + persil
– sauce tartare : FB + une gousse d’ail pressé + sel et poivre + fines herbes
– sauce fines herbes : FB + une gousse d’ail pressé + sel et poivre + fines herbes
– guacamole
– caviar d’aubergine
– houmos
Note : les hommes hétéros trouvent ça super naze et préfère le saucisson, mais une fois qu’ils auront goûté, ils en mangeront aussi, en trempant des chips…
Maudites chips, laissez-moi en paix !
Je connais un truc super dur à faire : arrêter de manger des chips après avoir entamé un paquet.
Ne me dites pas que vous y arrivez, ce n’est pas possible ! Même Superman a du mal…
C’est quand même étrange, car c’est assez rare qu’un aliment doit aussi addictif pour la majorité des gens. Le chocolat par exemple, bah au bout de 100g, en général, on est un peu ensuqués (De l’occitan assucar (« assommer »), de suc (« sommet du crâne » sur le Wiktionnaire). Les fruits remplissent le ventre qui ne peut pas en contenir tant que ça. Même les cacahuètes, en général, écœurent plus vite.
Des chercheurs canadiens auraient trouvé dans les chips et les frites (et surtout dans les graisses qui les composent) des substances addictives également présentes dans le cannabis. Ce qui est dommage, c’est que je n’arrive pas à retrouver les sources de l’info.
En tout cas, si les chips vous attirent jusqu’au bout de la nuit :
1. Eviter d’en acheter
2. Vider du produit vaisselle dans le paquet
4. Laisser le paquet à proximité d’un enfant qui se rendra malade à votre place
3. Choisir une substance addictive qui ne fait pas grossir
Légumes farcis
Pleine saison : le jardin est généreux même si tout le monde autour de moi se plaint de la météo. C’est le moment rêvé pour faire des légumes farcis et j’ai commencé hier.
Pour les courgettes, j’ai fait une pré-cuisson à l’eau bouillante (6 min) après les avoir creusées.
Pour les tomates, les pommes de terre et le poivron, pas de précuisson, et c’était parfait.
Par ailleurs, je vais la farce à base de diverses choses, notamment qui resteraient dans le frigo et des herbes disponibles au potager.
L’idéal est d’avoir un reste de viande, et là c’était du boeuf. J’ai ajouté 4 tranches de jambon en plastique du dernier pique-nique annulé à cause de la pluie.
Il faut aussi mettre ail et oignon (ou échalote éventuellement).
Pour le moelleux, du pain de mie trempé dans du lait. J’ai aussi ajouté 3 vachekirit light (achetées par mégarde par Vinz). J’ai mis également la chair des courgettes, mais celles des tomates et pommes de terre sont allées dans un potage.
Le persil ayant été décimé par nos recettes diverses, je me suis rabattue sur le basilic et l’origan.
Sel, poivre bien sûr et un peu de cumin par exemple.
Tout ça a été mixé bien fin par le mixeur, puis est allé garnir les légumes. Bien tasser.
Cuire 45 min à 180° avec de l’eau dans le fond du plat.
Ne me demandez pas de proportions, tout dépend des restes du frigo ! L’essentiel c’est de bien doser les herbes et les aromates pour que le goût soit bien marqué.
Si vous faites trop de farce par rapport aux légumes disponibles, gardez le reste pour un petit hachis parmentier le lendemain
Cornichons à froid
L’année dernière, juste pour tester, j’ai planter un pied de cornichons. Sans difficulté, les cornichons ont poussé et je les ai mis dans le vinaigre (spécial conserves quand même) histoire de voir. Verdict, ils sont trop foooooorts, ça piiique. Bon.
Cette année, j’ai mis 2 pieds de cornichons, pour tester la conservation. Et voici la recette, à froid, la plus simple pour ceux qui récoltent tous les 2 jours. Les cornichons poussent très vite, mais pas tous en même temps, j’ai donc utilisé une recette progressive, où j’ajoute jour après jour les cornichons à point.
J’utilise un vinaigre spécifique pour cornichons, mais il est à 8° et il vaut mieux que le mélange soit autour de 4°. Je le complète donc avec de l’eau. Selon que vous aimez les cornichons bien relevés ou plus doux, je vous laisse estimer le pourcentage d’eau ajoutée. Je prépare donc la moitié d’un bocal avec :
– vinaigre + n% d’eau
– graines de coriandre,
– grains de poivre,
– 2 feuilles de laurier,
– 1 petite branche de romarin,
– 3 oignons mini en surnombre dans le jardin
– et 2 gousses d’ail.
Je ne le remplis pas car sinon, il n’y a plus de place pour les cornichons bien sûr
Les cornichons cueillis, je les brosse à la brosse à légumes : ils deviennent vert vif, très beaux. Malheureusement, ça ne va pas durer. Le vinaigre va les rendre vert caca d’oie, misère ! Je les mets dans le bocal, puis le bocal à l’abri de la lumière. Et dès que je récolte d’autres cornichons, je les brosse et hop dans le bocal jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place. Avec 2 pieds, je mets 10 jours à remplir le bocal en pleine saison. Compter 3 mois avant de déguster.
Je ne m’embarrasse pas de stériliser, le vinaigre jouera ce rôle.
Le bocal de gauche est tout neuf avec des cornichons du jour, le bocal de droite sera mangé dans 7 semaines.
Et comme il arrive qu’on manque un cornichon, certains dépassent la taille requise. Ils finiront donc à la façon aigre-douce, que je vous raconterai dans un épisode à venir
Lulu au jardin
Glace à la vanille et copeaux de chocolat
Si tu habites à la campagne et que le premier supermarché est à 20 bornes ou/et si tu es pauvre, tu peux faire toi-même ton Haagen Dazs. Je vois les étincelles dans tes yeux et la seconde suivante, tu te dis « bah, ça sera pas si bon ».
Eh ben ça se tente !
Pour tout dire, ça m’a pris 5 min de mélanger 2 œufs, 60g de sucre et 250g de crème avec un peu de poudre de vanille (ce que contiendrait une gousse).
J’ai versé ce mélange dans la sorbetière et pendant que ça prenait je râpais quelques copeaux de chocolat ajoutés à la glace. Et 30 min plus tard : Tadaaaaaa
Y’en reste pas un gramme. D’ailleurs la photo est floue, mais c’est trop tard, donc je l’ai mis en petit.
Demain, je tente avec des cookies, des speculoos ou les fraises du jardin.
Les bruschettas en pensant à Cyrielle
2011 : C’est l’année de la sécheresse et c’est l’année où Cyrielle est partie vivre dans une région où il y a la mer et le soleil.
Du coup, le soleil, on l’a aussi cette année !…
Cyrielle avait le chic pour faire à partir de trois fois rien, un vieux bout de pain, une gousse d’ail, une tomate, des bruscettas qui mettaient immédiatement tout le monde en salive. Il ne faut jamais oublier qu’à partir des fonds de frigo (et dieu sait si Cyrielle a des fonds de frigo), on peut faire des repas appétissants.
Hier 25 mai 2011, frigo vide et vieux pain. Fruits dans le jardin également !!! Les cerises du voisin sont sucrées et bien mûres. Les fraises du notre passent l’envie d’en acheter en magasin.
Ici, j’ai juste pris 2 tranches de pain, passées 3 min au four pour les durcir un peu, frottées à l’ail puis avec des feuilles de basilic (fraîches bien sûr). Dessus, une cuillère à soupe d’huile d’olive et quelques tranches de tomates séchées.
Au four quelques minutes. Parfait.