Cette recette commence mal, le titre est un pléonasme. Le potage Dubarry est forcément au chou-fleur, mais comme vous n’êtes pas tous au courant de ce détail, je fais preuve d’un souci de didactique…
Enfin bref, il faut bien vous dire que la soupe peut être très fun et que je ne veux pas voir de « oh nan, pas de la soupe » quand je sors la louche ou une recette de potage. Quand vous aurez goûté celle-là, on en reparlera.
Et juste avant la recette, précisons que son nom vient d’une courtisane de Louis Croix-Vé (also named Louis 15), à qui l’on donna le nom de ce nouveau plat au 18e siècle.
Il existe deux recettes bien différentes, l’une où l’on rajoute plein de jaunes d’oeufs à la fin et celle qui suit. Je préfère la mienne pour sa simplicité et sa légéreté. Parce que 4 jaunes d’oeufs, ce n’est pas rien, et ça oblige à faire des meringues ou de la mousse au chocolat avec les blancs, et on n’a quand même pas que ça à faire dans la vie hein !
Si vous êtes arrivés jusqu’ici, voilà enfin la recette, qui tient en moins de lignes que l’introduction :
Il faut couper votre chou-fleur en gardant uniquement les fleurs.
Ajouter 2 à 3 pommes de terre en dès et cuire le tout 20 min avec de l’eau et/ou du lait et/ou du bouillon de légume (un bouillon-cube bio). L’idéal, 1/3 lait, 1/3 eau et 1/3 bouillon.
Avant de mixer, prélever une partie du liquide, que l’on rajoutera ou pas à la fin, en fonction de la densité du potage.
Ajouter de la muscade râpée et ajuster en sel. On peut évidemment ajouter de la crème fraîche qui optimise gracieusement ce potage.
Alors, c’est triste la soupe ?