Parfois, la paresse conduit à la bonne surprise. Cette recette me suit depuis au moins 20 ans. Je l’ai trouvé dans un petit bouquin à destination des étudiants qui se rendent compte que finalement les pâtes crues et le Mac-Do, ça va 5 min.
Que faire avec une poêle et une casserole, de Lazare Bitoun et Jean-Pierre Desmond, ed L’Etudiant pratique. Et la recette s’appelle Blanquette de veau paresseuse, elle a fait bien des dimanches. Merci Lazare et J-P.
Bon bref. Passons aux choses sérieuses. Pour commencer, il vous faut de la blanquette, mais là, attention. Le boucher a tendance à vendre des bouts moches, plein de gras et de trucs durs. Perso, soit j’achète quand je vois des beaux morceaux ou alors je recoupe tout en écartant les petits bouts désagréables. C’est une base de la recette, sinon, on garde en mémoire une équation selon laquelle blanquette = viande dégueu pleine de tendons, gras et machins qu’on doit décortiquer. Partant de ce principe, je prends 150g de viande par personne.
Je fais cuire mes morceaux de viande sans les dorer, juste pour éliminer l’eau qui en sort. Ensuite j’ajoute 1,5 verre de vin blanc (ou de bière quand je n’ai pas de vin) et 3 cuillères de moutarde. Ne pas oublier de saler (un cuillère à café) et du poivre.
A présent, place aux légumes: j’ajoute deux poireaux (ou trois pour plus de 5 personnes ou si on aime beaucoup ça), coupés en rondelles à la viande, je laisse sur feu doux. De temps en temps, vérifier le niveau de liquide et éventuellement rajouter un peu de vin. Vu comme la sauce est bonne, il en faudra beaucoup.
Au bout de 1,5 h de cuisson, j’ajoute 200g de crème, je mélange et c’est délicieusement bon. (avec du riz, de la purée, des pâtes)