Poulet au curry

Faire revenir un oignon et un demi-poivron (j’aime bien le doux goût des poivrons jaunes, mais les verts vont aussi) dans une sauteuse. Selon les goûts, on peut à ce moment là ajouter une petite pomme ou une demi-mangue en fines lamelles. Ils doivent devenir tendres (10 minutes environ)

Ajouter des filets de poulet (100g par personne environ) en lanière ou cubes (approximatifs) dans la sauteuse. Laisser cuire mais pas griller (10 minutes environ à feu moyen).
Ajouter 20cl de crème épaisse ou semi-épaisse et du curry. Remuer et regoûter pour ajuster la dose de curry.
On peut aussi ajouter une banane en rondelles au moment de servir.

Servir avec un riz safran.

Chou-fleur et poulet curry

Adaptation de la recette d’Audinette

Défaire un chou-fleur en fleurs et cuire dans l’eau bouillante 6 minutes.
Mettre le chou-fleur dans une poêle, un peu de matière grasse, 2 échalotes et 2 gousses d’ail hachées. Ajouter les épices : un peu de gingembre, une cuillère à soupe de curcuma et une de curry.
Ajouter une boîte 2/4 de pulpe de tomates et cuire jusqu’à ce que le chou-fleur soit tendre (ajouter de l’eau en cours de cuisson si nécessaire).

A côté, couper deux filets de poulets en petits morceaux et les passer une cuillère d’huile puis dans un mélange curcuma, curry, sel, poivre. Faire revenir à la poêle durant 10 minutes en faisant dorer sans rajouter de matière grasse.

Au moment de servir, ajouter un yaourt dans le chou-fleur (bien mélanger) et les morceaux de poulet par dessus.

C’est un plat peu calorique, avec très peu de graisse, pas de féculent et qui pourtant est très très bon. Franchement, on ne pense pas manger là un plat « régime ».

Concours au bureau

 

Le concours « Dessert de printemps » bat son plein au boulot. Cédric et moi avions placé la barre très haut dès le premier jour avec respectivement une charlotte aux fraises et une tarte aux framboises.
tarte-3
puis Franck a suivi avec cette superbe tarte aux fruits, marquée aux armoiries de notre service !

franck

et Youssef avec ce gâteau panthère aux ananas (précision : l’ananas est un fruit du printemps au Maroc)
youssef
Et Christophe, une autre tarte aux fruits, carrément magnifique :tartecristofou encore Christelle avec ce parfait crumble aux abricots (c’est un fruit du printemps à Lons-Le-Saulnier ?)christelleLes suivants ont du souci à se faire, et des tests à peaufiner ! Bonjour le niveau…
Et pour ceux qui ne connaissent pas l’équipe, je précise que notre domaine professionnel n’est absolument pas la cuisine ou la pâtisserie… Et pourtant, que de talents !

Cuisiner soi-même

Aujourd’hui, l’un des régimes connu et en vogue aux USA, c’est d’apprendre à cuisiner et à manger « français ». L’éternel paradoxe français fait rêver… Les français passent leur temps à se goinfrer de cassoulets, de confits de canards, de foie gras, de choucroute, de Paris-Brest, de fondue savoyarde, de bœuf bourguignon, mais voilà, ils restent sveltes et en bonne santé générale (moins de maladies cardiovasculaires, coronariennes etc…). Alors, l’idée est d’apprendre à manger pareil.

Seulement voilà, les français ne veulent pas rester en arrière et commencent à tellement bien imiter le mode de vie des états-uniens qu’ils deviennent obèses à leur tour et de plus en plus. On note surtout chez les jeunes générations des pics à 15/20% d’obèses par classe d’âge. Dans 30 ans, on aura ici aussi des stages minceurs pour apprendre à cuisiner comme nos arrières-grands-parents. En attendant, on se laisse convaincre par la pub que les p’tits plats tous prêts pour vous faciliter la vie (en fait, pour vous alléger le porte monnaie et vous alourdir la silhouette) sont idéaux pour une vie moderne et active.

Tant que l’on mange les plats préparés par papa et maman, tant que l’on mange à la cantine, tant que l’on mange au restaurant, on ingurgite des aliments qui ont tous à peu près la même « valeur ». Certains sont jugés comme très bons, d’autres comme dégoûtants (notamment ceux de la cantine, pour lesquels on imagine assez bien la méchanceté du cuisto, le remplacement des épinards par la pelouse fraîchement coupée, des chiens hachés dans les tomates farcies et autres légendes de jeunes gens).

En réalité, la qualité d’un plat vient surtout de la qualité des produits que l’on utilise. Une salade de tomates d’un supermarché est insignifiante et l’on approuve les enfants qui refusent de la manger. Une salade de tomates du jardin est extraordinaire, et mes enfants n’ont jamais refusé ça car ils en connaissent le goût exceptionnel.
Le deuxième attribut d’un plat est l’accommodement : la matière grasse et les aromates (sel, poivre, herbes, épices). Il est très facile par exemple de faire des plats délicieux quand on abuse de la crème fraîche ou du beurre et les restaurateurs en usent et en abusent. Si vous connaissiez la quantité de graisse utilisée pour cuire des légumes au restaurant, vous ne les considéreriez pas comme un plat « léger ». Avec les aromates, plus difficile de tromper le monde, le dosage est subtil : s’il y en a trop, c’est immangeable, s’il n’y en a pas assez, ça risque d’être fade….

Pâte à pizza

A la demande de Lena, ce soir, c’est pizzas maison.
Alors après le repas de midi, je lance la pâte avec ma MAP moulinex home bread sur un programme 12 (pétrissage durant 1h10) et elle reposera ensuite jusqu’au soir tranquillement et bien au chaud dans l’étuve de la MAP. Enfin, c’est l’avantage majeur de cet appareil, tenir la pâte à une température idéale pour lever. Car chez moi, c’est quand même rare qu’il fasse 30°…

Je trouve les recettes sur le forum Supertoinette dans le fil de discussion dédié à la M. Home bread.

Placer dans cet ordre dans la cuve :
190ml d’eau
20ml d’huile d’olive
1 cuillère à café de sel
360g de farine (on peut mixer… j’ai mis une grosse cuillère à soupe de farine de maïs puis de la T65)
1 bonne pincée d’origan
6g de levure de boulanger (levain fermentescible pour moi)
1 cuillère à café de sucre

Programme 12, durant 1h10, puis laisser dans la cuve jusqu’au moment de préparer les pizzas.
Vérifier au bout de 20 minutes la consistance de la pâte : si elle est trop liquide, rajouter de la farine. Chaque farine a un taux d’absorption différent : plus elle est complète, plus elle absorbe l’eau.

Le principe du tajine (marocain)

A Pâques, ma Tatie Ge m’a offert un tajine, plat en terre dont le couvercle est en forme cône, qui cuit hermétiquement avec la vapeur des ingrédients qui sont à l’intérieur.

tajineVoici un tajine marocain décoré.

J’ai déjà eu plusieurs tajines, mais celui-là est particulièrement bien car il est profond et contient beaucoup de légumes, par rapport à mes précédents. Par contre, la poignée est peu marquée et il faut vraiment fait gaffe à ce que le couvercle ne glisse pas des mains.

Partant du principe qu’il est hermétique, je met une à deux cuillères d’huile au fond puis les légumes. J’ai déjà utilisé plusieurs types de recettes, au hasard, en fonction des légumes disponibles et j’assaisonne avec des épices qu’on a l’habitude d’utiliser au Maghreb (cumin, ras’elhanout, curry, cannelle). Il est envisageable d’échelonner l’ajout des légumes : les carottes prennent plus de temps à cuire que les pommes de terre et si on veut que les patates se tiennent, il vaut mieux les mettre plus tard.
Oignon, carottes, pommes de terre, cumin, cannelle donne un résultat très sympa. Parsemer de coriandre fraîche hachée.
Oignon, courgette, pois chiche (déjà cuits à part), cumin, curry est très bon également. En ajoutant des lamelles d’amandes ou des graines de sésame avant de servir, c’est carrément divin, avouons-le.

C’est sans limite, en fonction de la saison, des goûts, et relativement diététique car on met très peu de matière grasse finalement.

Muffins de mai

Petite idée trouvée sur le blog de Biotifull (Festins végétariens): A Pâques, les enfants croulent sous les chocolats de Pâques, plus ou moins bons, qui finissent en mai par traîner dans les placards. Pour éviter de les grignoter moi-même, ou d’habituer les enfants à manger tout le temps, je les jette. Je n’aime pas jeter, mais pourtant, ça m’arrive.

Alors, l’idée est de faire des muffins à l’intérieur desquels on glisse un œuf en chocolat, pour un muffin au cœur fondant.

Fait avec 2 enfants:
Bettina mélange 150g de farine, 1/2 sachet de levure et 50g de sucre
Lena mélange 1 œuf, 120ml de lait et 40g de margarine fondue.
Je mélange les deux saladiers ensemble au fouet : il faut y aller à fond, ça fait des grumeaux !

Dans le plat à muffins souple, on remplit chaque mini-moule avec deux cuillères de pâte, on ajoute un œuf en chocolat et puis on recouvre largement de pâte. La pâte doit monter à 75% du moule maxi, sinon, ça risque de déborder…
Dans mon four, 180° durant 20 minutes, mais mieux vaut rester à côté, les petits gâteaux sont vites cuits.

A manger au goûter… Ajoutons quand même que c’est largement plus calorique (et moins bon à mon avis) qu’un morceau de pain maison et du chocolat à 70%.

Tartelettes aux framboises

tframboisesPour 3 tartelettes, 75g de farine, 30g de sucre, 37g de margarine, du lait d’amandes.
Faire du sable avec la farine, le sucre et la margarine et ajouter du lait jusqu’à l’obtention d’une boule (mixer).
Faire cuire à 210° jusqu’à ce que la pâte commence à dorer, sortir, laisser refroidir.

Faire une crème pâtissière avec 1/4l de lait, 20g de sucre, 15g de farine, 1 œuf : Fouetter l’œuf et le sucre jusqu’à blanchiment puis ajouter la farine et battre vivement. Ajouter le lait bouillant sans cesser de battre et remettre ensuite dans la casserole où on le fait épaissir tout en continuant de battre. Laisser tiédir et garnir les tartelettes refroidies (enlever le dessus où se forme une « peau »).

Garnir des framboises et remettre au frais jusqu’au dessert.
Au moment de servir, saupoudrer de sucre glace avec une petite passoire.
Succès assuré !

Paipet fier

Voici un plat d’hiver, adapté à une activité physique importante du type ski de fond, bûcheronnage, déneigement. Aujourd’hui, 30 avril, nous avons consacré toute la journée au jardinage, notamment la taille des haies, qui en ont pris un sacré coup !
A midi, il faisait 10° seulement, avec un petit vent frais, qui justifiait sans aucun doute le paipet fier.

Plat unique (ne vous cassez pas la tête à trouver une entrée, une salade de cramaillots suffira), il est originaire de la région de Montbéliard, et est très peu adapté aux régimes minceurs.

paipaifier
La photo à elle seule exprime le terme paipet, qui désigne une consistance un peu explosée et sans tenue. « Arrête de faire du paipet avec tes haricots » dit-on à un enfant qui s’amuse à écraser à la fourchette le contenu de son assiette qu’on souhaite le voir manger.
Fier est un adjectif désignant à la perfection le goût caractéristique de la pomme pas mûre volée sur un arbre et dans laquelle on mord à pleines dents : 2 secondes plus tard, une grimace déforme le visage et l’on dit « pouah ! elle est fière ! »

C’était le quart d’heure « Les papous dans la tête », mais je vous confirme l’existence de ces termes et la justesse sémiologique de mes explications.
Et maintenant sans plus attendre, la recette :

Pour 6 personnes environ:

Faire cuire un bon kilo de pommes de terre fermes en robe de chambre* (des amandines par exemple). Les sortir de l’eau, les peler et les couper en rondelles. Ensuite, mettre à cuire deux saucisses de Montbéliard au cumin dans un litre d’eau pendant 15 minutes à partir de l’ébullition. Faire également trois œufs durs.

Pendant que tout ce petit monde cuit, faire blondir un oignon dans 50 grammes de beurre dans une grande casserole (elle devra être capable d’accueillir tous les ingrédients précédents le moment venu). Rajouter deux cuillères à soupe de farine et mélanger pendant une minute. Le moment capital arrive: sortir les saucisses de l’eau et verser l’eau de cuisson des saucisses dans la casserole pour obtenir un roux très clair. La moitié du parfum vient de là. Y ajouter des aromates : une branche de sarriette ou de thym, une feuille de laurier, du poivre, une gousse d’ail et quatre clous de girofle. Laisser cuire un petit moment. Si l’ensemble est liquide, ce n’est pas grave: on va maintenant rajouter les pommes de terre et du sel. Le roux va épaissir en présence des pommes de terre. Laisser mijoter un quart d’heure.

En fin de cuisson, rajouter les saucisses et les œufs coupés en rondelles et, deuxième moitié du parfum, verser deux cuillères à soupe de vinaigre (du bon!) dans le tout. Le paipet est désormais fier! Mélanger un peu le tout et servir immédiatement dans la casserole, c’est meilleur servi brûlant.

C’est un plat très simple à préparer, surtout quand on doit cuisiner pour beaucoup. Les enfants adorent ça en général. Je n’ai en fait encore rencontré personne qui ne trouve pas ça bon. Ça se réchauffe très bien qui plus est. Servi avec une salade de pissenlits, c’est le plat le plus typique du Pays de Montbéliard.

* On dit « en robe des champs » en général, mais soyons indulgents avec les parlers locaux, très locaux